Springsteen & I DVD

Bruce encore une fois en couverture du magazine Rolling Stone

Bruce Springsteen considéré comme la meilleure performance live de l'année !

Rolling Stone magazine, ne tarit pas d'éloge sur notre artiste préféré en considérant, je les cite qu'il délivre chaque soir sur scène “un niveau d'énergie surhumain”.

Bruce Springsteen a toujourjours apporté à ses shows un niveau d'énergie quasiment surhumain, mais sa tournée Breaking Ball restera dans l'histoire comme étant l'une de ses meilleures (et ayant comporté son concert le plus long de sa carrière avec 4 heures et six minutes à Helsinki, Finlande le 31 juillet 2012)

Dans la plupart des shows Bruce aura chamboulé l'ordre de sa set list en collectant les demandes de ses fans dans la foule des premiers rangs, interprétant d'anciens morceaux et voir même des reprises d'autres artistes. Je ne regarde plus beaucoup la set list durant la soirée, j'écoute la chanson que nous interprétons et çà me donne l'envie de faire suivre par telle ou telle autre. Je regarde vers l'audience et parfois c'est l'expression des yeux d'un fan qui me dit à quel point il a envie d'entendre le morceau qu'il me présente.

 

La tournée mondiale "Wrecking Ball" aura touchée plus de pays que jamais auparavant avec 133 concerts dans 26 pays pour un total de 3,5 millions de billets vendus. Débutée en mars 2012 à l'Apollo Theater de New York, elle aura traversée l'Amérique du Nord, l'Europe et s'achèvera en septembre par 4 shows en Amérique du Sud : Chili, Argentine et deux derniers concerts les 18 et 21 septembre à Rio de Janeiro au Brésil.

Australie et en Nouvelle Zélande sont déjà au programme pour début 2014 !


A partir du 22 juillet, un film de Ridley Scott à ne pas manquer au Cinéma :

Springsteen and I

Pour en savoir beaucoup plus (en anglais) et surtout connaitre la liste des salles qui le programeront en France, une petite visite sur le site officile s'impose en cliquant ici eou sur l'affiche ci-contre.

Le 22 juillet, sera diffusé en exclusivité sur des écrans de cinéma dans le monde entier par Arts Alliance Media, dans le cadre d’une opération en salles, simultanée et ambitieuse.

Le film va toucher simultanément l'ensemble du public grâce à une diffusion mondiale en salles. Découvrez Comment quatre décennies de musique de légende sont devenues la bande-son de tant de vies.

Springsteen & I, à la fois documentaire musical unique en son genre et expérience de réalisation collective produite par Ridley Scott Associates & Mr Wolf, est un film-événement créé pour les fans, par les fans et qui contient les chansons de Bruce Springsteen préférées du public ainsi que des images d’archives des prestations les plus légendaires de sa carrière.

Il y a quarante ans, Bruce Springsteen a explosé sur la scène rock et l’a changée à jamais. Il a vendu plus de 120 millions de disques dans le monde entier et obtenu de nombreuses récompenses parmi lesquelles 20 Grammy Awards. Sa musique est le reflet d’une époque. Ses chansons cachent des histoires incroyables à propos des fans qui ont vécu avec. Maintenant, le public du monde entier va pouvoir découvrir comment le son de Bruce Springsteen est devenu la bande-son de tant de vies.

“Ce film incroyablement bien fait permet de juger de la qualité de la relation profonde qui s’établit entre un artiste et ceux que sa musique touche particulièrement”, a commenté Ridley Scott.

 

Howard Kiedaisch, Président-directeur général de Arts Alliance Media, a déclaré “Nous sommes ravis de faire équipe avec les sociétés de production réputées que sont Mr. Wolf, Ridley Scott Associates, Scott Free, Black Dog Films et Sony Records, pour offrir aux fans du monde entier la possibilité de profiter de cette opération collective unique en son genre, destinée à célébrer une légende du rock.”

Je compte sur vous fans de Bruce (une fois de plus !) pour me faire, aux six coins de la France (puisque notre pays est parait-il un hexagone !?!) des photos des facades des cinémas le programant (les plus belles seront affichées sur le site).

 

Premiers témoignages :

Hello,

C'était sympa et émouvant ces témoignages de fans de Bruce, super film, super soirée !

Marie-Christine

Bruce de Peter Ames Carlin

Préface d'Antoine de Caunes

Editions Sonatine, 654 pages, 22 €

"Aucune biographie n'avait jamais contenu autant de révélations sur le Boss et sur sa vie"

Rolling Stone Magazine

 

Voila un biographie fort bien écrite que j'éi dévoré toutes affaires cessantes et que je place dorénavant devant celle de Dave Marsh, qui était jusq'à présent ma référence. Vous pouvez l'acheter les yeux fermés en cliquant ici (bien que je soupconne la plupart d'entre vous de ne pas avoir attendu mon feu vert).

Jacques Mouchet, créateur de www.BruceSpringsteen.fr
responsable de la publication et éditeur de...

Made in USA Magazine;-)

Nous autres fans de Bruce Springsteen font parti, je veux le croire, d'une communauté. Nous partageons sans doute plus que le fait d'être des fans du Boss mais aussi, très certainement une bonne part de ses ideaux.

Comme pour chaque passage de Bruce Springsteen en France, je fais donc une fois encore, my brothers ansd sisters, appel à la communauté de ses fans pour m'adresser :

  • un compte rendu du concert
  • des photos
  • des vidéos
Faites moi parvenir vos impressions,
c'est avec grand plaisir que je les publierais !

Je compte sur vous !

Magique !
Je vais (essayer de) pas faire trop long ce qui va pas être facile car résumer un quelques mots un concert de Bruce est une exploit que je sais d'avance impossible à réaliser... 18 concerts en ce qui me concerne et une fois de plus si je ne devais résumer qu'à un mot ce serait : "magique". Bon on va donc se limiter aux faits marquants :
Mon vieux pote Jérome et moi, dans l'attente du concert
  • Alors qu'il n'est que 16h42 et que déjà les fans les plus fans s'accumoncellent (merci "Tonton Biquet" pour ce mot merveilleux que tu as inventé et qui tu vois te survit !) une rumeur énorme me fait sauter sur mes pieds (et oui à 53 balais on s'économise et je l'avoue j'étais déjà assis par terre...) : Et oui c'est bien Bruce en tee shirt blanc et wayfarer de soleil qui guitare acoustique à la main va nous faire un petit concert perso de trois morceaux ("This Hard Land", « Burning Love », « Growing Up »).
  • Cadillac Ranch ! J’ai failli m’étrangler en voyant qu’il jouait cette « request », que je n'avais pas vu interprété sur scène depuis 1988 et son concert "Amnesty Internationale" à Bercy !!!!!!!!!! Du coup je l’ai filmé en intégral au risque de décharger avant l’heure, la batterie de mon Nikon.
  • « Je vais jouer l’alboum "Born in the USA" dou débout jusqu’à la dernière », un beau cadeau surtout pour moi qui ai raté son concert de la Courneuve en 1985 pour cause de mariage de mon frère le même jour grrrrrrrrrrrrr).
  • Des images, souvenirs immortels comme, entre beaucoup d'autres, ce moment où Bruce signe le platre au bras d'un gamin du premier rang.

Pour le reste un de ces merveilleux concert (3h15 et 33 morceaux) où, comme d'hab, le Boss nous à balancée, dès les premières secondes, toute sa sympathie (inégalable), chaleur humaine (colossale), charisme (à nul autre pareil) et talent (immense).

Je mets en ligne mes meilleures photos dès que possible et vous laisse la parole d'autant que je suis sans voix (j'ai trop chanté hier).

Jack, créateur de www.BruceSpringsteen.fr

Le retour de Jean-Jacques, fidèle chroniqueur des concerts de Bruce en France (et vétéran des concerts de Rock :-)

ps : Jean-Jacques on t'as déjà dit que tu ressemblais à Stephen King (jeune) ?

 

Bon, je ne vais pas vous refaire le coup de Montpellier 2012 et vous soûler avec le couplet qui consiste à vous dire pourquoi la famille Méric va voir le BOSS pour la 6ème fois. Ni vous détailler tous les morceaux (la setlist est en fin de message). Non je vais, pour une fois, tenter d'être synthétique et clair ... concis en somme .... mais ce sera difficile après une telle soirée !!! Allez, j'essaye.

  1. Il fait beau, c'est déjà extraordinaire.
  2. Nous sommes avec cousine Claudie et cousin Bernard qui vont découvrir la bête sur scène.
  3. Comme à son habitude dans les Stades des grandes villes le Boss accueille le public dès l'ouverture des portes à par un petit set acoustique de chauffe avant de repartir se préparer. Nous n'entendrons que "Growin Up" et encore de l'extérieur (putain de périph) mais c'est pas grave et c'était sympa d'entendre Bruce d'emblée le temps de trouver l'entrée H.
  4. L'organisation est optimale, je suis accompagné par le service de sécurité de l'entrée du Stade jusqu'à ma place, même pour la pose pipi, grâce à mon statut de PSH !!! Et oui les temps changent, les sigles aussi. J'étais PMR (Personne à Mobilité Réduite) je suis désormais PSH (Personne à Sévère Handicap) ... ça doit être l'âge qui avance ou la pudeur des mots qui n'ose appeler un chat, un chat (je propose PH - personne handicapée et qu'on en parle plus) :-).
  5. Le concert ? Magique comme toujours ! Créer l'intimité et le plaisir devant 70 000 personnes dans un lieu si vaste et au son aussi approximatif ... y-a que lui qui sache faire ... Il serre des mains, se couche sur les premiers rangs, fait monter des dames sur scène pour danser, pour jouer (il prête sa guitare à l'une d'elle), laisse un jeune homme Grec avec son drapeau esquisser quelques pas de danse avec Soozie Tyrell, passe son micro à une toute jeune fille pour une interprétation débridée de "Waitin’ on a sunny day". Ce mec n'est jamais face à son public, il est avec lui. Et côté musique ? Il joue dans son intégralité l'album "Born on the USA ", c'est gonflé mais ça passe haut la main et même mieux qu'en studio ! Il récupère ça et là quelques "sign request" (cartons tendus à bout de bras par le public qui réclame une chanson) et exécute à la volée "Lucille" (de Little Richard) puis, quelques temps après, "Cadillac Ranch" sur lequel il demande au fidèle Stevie de balancer un deuxième puis un troisième solo de guitare !!!

6. Un mot sur ce qui m'a le plus ému musicalement. Sans conteste "Spirit in the Night" et son intro émouvante, spirituelle, envoûtante. Et ce final seul avec sa gratte sur un "Thunder Road" d'anthologie. Oui je l'avoue j'ai les larmes qui sont venues, partagé entre la joie de re-re-re-re-re-voir cet artiste d'une intégrité et d'une sincérité absolues sur scène et la pensée que ce pourrait peut-être, cette fois, être la dernière ???

7. Cousin, cousine sont estomaqués par la performance du BOSS (3h10 quand même). Et nous ? Nous sommes ravis pour eux, comblés comme toujours avec BRUCE. D'autant que vers 2h00 du mat, au moment du fromage-dessert de retour à la maison, cousin-cousines (définitivement sous le charme) nous offrent deux splendides exemplaires des T-shirt floqués de la pochette de "Born in the USA" ... pour remplacer ceux achetés il y a 28 ans et qui nous servaient depuis longtemps de tricots de nuit :-).

La boucle est bouclée. Merci pour le show patron !

De gauche à droite le cousin Bernard, la cousine Claudie, mon épouse Marie-Jo et moi :-)  

Pour finir quelques bonnes vidéos : Spirit in the Night : cliquez ici - Thunder Road : cliquez ici - Dancing in the dark (le Grec et Soozie Tyrell): cliquez ici

Bonnes vacances à tous.

Jean-Jacques.

NB: La setlist du concert : 01/ Badlands - 02/ Out in the Streets - 03/ Lucille (sur demande) - 04/ Wrecking ball - 05/ Death to my hometown - 06/ Cadillac Ranch (sur demande) - 07/ Spirit in the night - 08/ Born in the USA - 09/ Cover me - 10/ Darlington County - 11/ Working on the highway - 12/ Downbound train - 13/ I’m on fire - 14/ No Surrender - 15/ Bobby Jean - 16/ I’m going down - 17/ Glory days - 18/ Dancin’ in the dark - 19/ My hometown - 20/ Pay me my money down - 21/ Shackled and drawn - 22/ Waitin’ on a sunny day - 23/ The Rising - 24/ Land of hopes and dreams Rappel : 25/ We are Alive - 26/ Born to run (participation anecdotique mais sympathique d' Elliott Murphy et de son fils) - 27/ Ramrod - 28/ Tenth avenue freeze out - 29/ American Land. Rappel en solo :30/ Thunder Road

Un grand merci à Silvano d'avoir été celui qui a fait jouer "Cadillac Ranch"

Magnifique concert, quei je n’oublierais jamais (je suis le "grand" qui avait la request de "Cadillac Ranch" que Bruce à pris) et j’avoue qu’à ce moment-là on ne réalise même pas le cadeau qu’il nous fait tellement on est heureux ! On saute, on crie, le Bonheur ! Alors c’est vrai que certains critique un peu la Setlist la jugeant trop grand public mais il faut bien reconnaître que l’album "Born in the USA" balance énormément en live, surement le plus gros disque Rock du Boss à mon humble avis, un album taillé pour la scène ! Pendant 3h15 je me suis cru en pleine année 1984 un soir d’été dans un stade rempli de gens formidable, un rêve ! C’était la 5ème fois pour moi que je voyais Bruce en concert mais pour l’instant c’est celle-là qui me marquera le plus sans aucune hésitation, je profite également de l’instant pour remercier ses formidables fans qui l’instant d’une journée devienne des amis, et vous aide à passer cette journée assez longue (arrivé à 7h pour moi le matin) pressé de les retrouver à un prochain concert. Mais le plus dur reste évidemment maintenant, aujourd’hui au moment où j’écris ses lignes ou le syndrome post-concert est à son paroxysme, il est difficile de ne pas déprimer, de se dire que le moment tant attendu est maintenant passé heureusement pour se remonter le moral on se re-regarde les vidéos du concert et écoute encore et encore la musique et la voix de Bruce puis on échange nos réactions entres fans. Vivement le nouvel album et la prochaine tournée, l’attente va être longue.

Silvano - mercredi 3 juillet 10h13

Chez Myriam, Bruce, c'est une affaire de famille !
C’est vraiment pas facile de mettre des mots sur ce qui ce produit pendant ces moments… En 1984 j'avais 3 ans, ma grande sœur en avait 12 et elle écoutait Bruce Springsteen... Ado, mes copines écoutaient de la "Dance", et moi j'écoutais Bruce Springsteen. J'ai écouté "Born in the USA" des centaines de fois, en me disant que jamais je n'aurai la chance de le vivre en live. Les années ont passées, j'ai vécu les concerts de Bruce au travers de ma sœur, avec toujours ce "tant que tu n'as pas vu un concert de Bruce, tu n'as pas vu de vrai concert". J'ai attendu plus de 15 ans pour assister à "mon premier vrai concert", accompagnée de ma sœur, son mari, et de leur fils de 16 ans (chez nous, Bruce c'est une affaire de famille). Bercy the 4th of July, j'ai pris une énorme claque : Dieu existe, et il s'appelle Bruce Springsteen !!! C'était exactement comme ce que m'avait raconté ma sœur, une bête de scène, une énergie à vous couper le souffle, plus de 3h de concert passées en un éclair !!! Même pas un an après, nous voilà devant le Stade de France, à rêver à ce que Bruce nous réserve pour ce soir. A la terrasse d'un café, nous nous demandons ce qu'il peut bien faire à quelques heures d'un concert ; nous avons la réponse un peu plus tard, en le voyant arriver sur scène avec sa guitare pour nous offrir 3 chansons devant un stade médusé... Peu après Bruce réalisait mon vieux rêve : l'intégralité du Born in the USA en live... C'était tellement magique que ça pourrait encore être un rêve. Un concert de Bruce, ça vous prend aux tripes, ça vous laisse une impression indescriptible, c'est un grand moment de partage, une communion, quelque chose sur lequel on ne peut pas mettre de mots, sauf peut être : "I felt the spirit". Oui, en 1984 j'avais 3 ans, "Born in the USA" venait de sortir, et 29 ans plus tard je l'ai vécu en live… Un grand merci au Grand Bruce et au Le-gen-da-ry E Street Band, 2 jours plus tard, je ne réalise toujours pas, et "Thunder Road" résonne encore et encore dans ma tête... Et merci à ma sœur de m'avoir piqué au berceau !

Myriam - lundi 1er juillet 16h51

Une très belle anecdote Matthieu qui valait la peine d'être partagé avec d'autres fans ! Merci (aussi) pour les photos et la vidéo

Bonsoir hier j ai vécu mon cinquième concert de bruce Springsteen. C était comme d habitude une fête de la musique :du rock, du folk ,du gospel ,musique irlandaise ,des ballades : une soirée inoubliable. On sort toujours transformé d un concert de Springsteen derrière ce génie musicale se dégage avant tout une humanité profonde et communicative , qui m émeut a chaque fois . Il joue parce qu il aime les gens il le montre sur scène et se donne en entier a son public un concert de bruce Springsteen est donc forcément un moment a part, ou on ressort transformé.j aimerai ne pas m étalée sur l aspect musique d hier soir car tout le monde sera d accord pour dire que l esprit rock et gospel etait au rendez vous mais raconter une anecdote : Ce soir j ai reconnu près de la scène parmis les fans une personne de plus de 70 ans avec sa petite fille il était a Montpellier l an dernier et a passé la soirée a porter sa petite fille qui doit avoir 18 ans sur ses épaules En récitant par cœur le répertoire de Springsteen, bruce l avait déjà remarqué et lui avait lancé plusieurs sourires, hier soir il a pointé son index avec insistance en leur direction plusieurs fois et j ai compris a ce moment ce qui allait se passer.a la fin du concert une personne de la Sécurité et venu chercher le grand père et sa petite fille ils sont montés sur scène, le grand père avait les larmes Aux yeux car il venait de comprendre qu il l'ait voir son idole. De le voir partir m a fait monter les larmes aux yeux également mais voilà ce que véhicule ce grand homme et voilà ce a quoi je le crois tous ses fans s identifient !

Photo concert surprise - Photo concert - vidéo (via iPhone) d'un extrait de "Glory Days"

Matthieu - lundi 1er juillet 01h46

Dix minutes plus tard : un compte rendu conçis (mais qui résume bien la situation ;-)

Une grande fête. En deux mots je résume : un concert de 3h15, un Born In The USA complet qui réchauffe le coeur, une très bonne ambiance, un son très correct pour le Stade de france (en pelouse or en tout cas), et surtout, comme à Bercy il y a peu, énormément de générosité de la part de Bruce, et du E-Street-Band. Un très grand moment.

Thomas - dimanche 30 juin 00h32

Un premier témoignage, moins d'une heure après la fin du concert, un exploit JC !

Un grand moment comme toujours avec le Boss. A 63 ans il est plein d'énergie pour 3h15 de concert avec ce soir à paris l'intégrale de "Born In The USA", avec des titres qu'on entend jamais comme "No Surrender" et surtout "Downbound Train" (un de mes préférés), un hommage à Clarence Clemons sur "Tenth avenue freeze out", un très grand concert. Cette générosité ressort à chaque instant tant lui et ses musiciens se donnent à fond comme dans "Pay me my money back" ou le très beau "Spirit in the night" ou encore le fabuleux "Born to Run" : la légende est toujours là ! Bref : il fallait y être !!!!!!!!

JC - dimanche 30 juin 0h22 !!!

Une petite annonce de nos amis suisses

À l’occasion du concert de Bruce Springsteen au stade de genève la semaine prochaine, je cherche des fans en suisse romande En connaissez-vous ? Merci d’avance pour votre aide !

Gaëlle Lavidière, Responsable Genève-Région RTSinfo - ACTU TV Gaelle.lavidiere@rts.ch Tél. : +41 76 398 49 30

On the 4th of july Bruce Springsteen is at Bercy and on this year begining a talentuous fan send us this great mix he realised Thank you very much oliver!
Le 4 juillet 2012, Bruce Springsteen est à Bercy et en ce début d'année un fan de talent nous livre un montage de pro un grand merci Oliver !
 
Vendredi 14 décembre 2012

Bruce Springsteen
& The E Street Band
en concert à New York City

Bruce Springsteen et le E Street Band accompagnés par une pléiade de stars étaient sur la scène du Madison Square Garden de New York City le 12 décembre 2012 pour un concert de charité en faveur des victimes de l'ouragan Sandy qui a ravagé les côtes du New Jersey en octobre dernier !

A l'affiche aussi excusez du peu :

  • The Rolling Stones
  • Paul McCartney
  • Bon Jovi
  • The Who : Roger Daltrey & Pete Townsend
  • Billy Joel
  • Roger Waters (ex Pink Floyd)
  • Alicia Keys
  • Kanye West

Bruce Springsteen & The E Street Band
de retour en Europe en 2013 !

Jeudi 6 décembre 2012

Après une tournée exceptionnelle de 4 dates en Australie (ce qui n'était pas arrivé depuis une décénie !), Bruce Springsteen & The E Street Band investissent à nouveau l'Europe pour un second passage du "Wrecking Ball Tour".

La tournée Européenne qui comprend (à ce jour) 21 dates démarrera le 30 avril à Oslo, Norvège pour s'achever le 20 juillet à Belfast, Irlande du Nord.

A noter qu'une seule date est pour le moment prévue en France mais quelle date !... Un second stade de France, plus de 10 ans après son premier passage (24 mai 2003).

Le prix des places s'étend de 57 € (pour un billet de pelouse) à 66,90 €, 79 € et 99,90 € pour des sièges numérotés placés selon la catégorie 1, 2 ou 3 (quelques soit la catégorie prévoir alors jumelles ou longue vue !).

Une mauvaise surprise : les places "Pelouse Or" (heureusement à "seulement" 79 €). Une première, à ma connaissance, que le fait de faire payer plus cher la proximité de la scène !!!

Les places s'arrachent donc depuis hier sur le site (entre autres) du producteur Gérard Drouot gdp.fr avec une saturation le matin à 9h00 à l'ouverture de la billeterie. Heureusement tout est rentré dans l'ordre en fin d'après midi (voir avant !?!) et j'ai pu me procurer mon billet en "Pelouse Or" donc...

 

LA PHOTO DU JOUR

8 novembre 2012

 

 

Bruce Springsteen est partout !?!

Après ses nombreuses apparitions de soutien aux derniers jours de la campagne de Barack Obama, en Ohio, en Iowa et au Wisconsin dans la même journée du 5 novembre, le voila de retour à New York city à la soirée de soutien à la Woodruff Foundation en faveur des vétérans blessés. Il a interprété à cette ocasion 4 chansons en acoustique (que je vous laisse découvrir) dans un registre très proche de sa tournée Ghost of Tom Joad de 95/96.

La vidéo complète de la soirée à laquelle participait aussi Max Weinberg et son Big band est visible (en fin de vidéo) sur le site officiel brucespringsteen.net

Deux apparitions consécutives d'un Bruce "cravaté"... Rare, pour ne pas dire exceptionnel !

Photo : Mike Coppola (Getty images)

LA PHOTO DU JOUR

5 novembre 2012 - Photo : Getty images
Je sais pas pour vous mais pour nous la soirée aura été arrosée au champagne ! La réélection de Barack Obama valait bien cela... Non !?!

NOTE DU CREATEUR DE WWW.BRUCESPRINGSTEEN.FR

Il y a bientôt 4 ans, ayant perdu un gros client et l'essentiel de mon chiffre d'affaires, je fus contraint, d'accepter en complément de mon travail d'éditeur indépendant, un poste de salarié.

En quelques mois et malgré une formation (trop !) accélérée en Italie et en Angleterre, je réalisais rapidement que je n'avais ni les compétences techniques nécessaires, ni le goût, ni l'envie de persister dans cette voie. Deux années difficiles, pour ne pas dire cauchemardesques, allaient suivrent.

Seul aspect positif de cette période : je disposais de longues périodes d'inactivité, planté dans un bureau devant un télephone et un ordinateur.

Me vint alors l'idée, dès septmbre 2008, soit 3 mois seulement après mon embauche, de créer un petit magazine de 24 pages qui regrouperait une bonne part de mes centres d'intérêts : la musique en provenance des USA, la photo, l'écriture. C'est tout naturellement que je l'intitulais MADE IN USA.

Aujourd'hui ce bimestriel, disponible uniquement sur abonnement, fête ses 4 ans d'existence et comment mieux achever cette anniversaire et ces 24 numéros que par Bruce Springsteen en couverture !?!

Vous abonner à MADE IN USA magazine des fans de musique et culture US, c'est tout d'abord aider au développement de www.BruceSpringsteen.fr qui malgré son succès (environ 30.000 visiteurs différents annuellement) est bien loin de ce qu'il pourrait devenir ! C'est aussi l'occasion pour vous d'aider un éditeur indépendant à poursuivre son rêve car moi aussi "I'm working on a dream!"

Plus modestement, acheter ce numéro 24 qui est sorti fin juillet 2012, était déjà un geste de votre part qui m'a été"straight to the heart".

Numéro épuisé... Désolé ! Mais vous pouvez vous toujours vous abonner au mag en cliquant ici cela m'aidera à continuer !!! Pour en savoir plus sur ce mag cliquez ici

Un grand merci à vous mes "blood brothers" !!!

 

Vous faisiez parti des heureux fans à assister aux concerts de Bruce à Montpellier ou Paris ?...

Faites en profitez les autres fans français !

Faites nous parvenir votre compte rendu du show :

contact :

Vous avez réalisé des photos ?... Je suis preneur aussi

 

Bruce Springsteen, Bercy, Paris, 4 juillet 2012
Photo : Jacques Mouchet www.CountryMusicFrance.com
Un témoignage aussi long... Que brillament écrit !
Le Boss au POPB le 5 juillet 2012 // « Wrecking Ball Tour »

Evry, 8 juillet 2012

Big Boss man

Les nuits blanches s’accumulent, mais la ferveur reste intacte. Rien de grave. L’effet Springsteen. Avant le D Day, nuit agitée tant l’énervement l’emporte sur le calme. Et bien sûr après…

Ce jeudi 5 juillet 2012 restera une journée d’exception. De celles qui constituent une frontière invisible entre un avant et un après… À l’occasion de son «Wrecking Ball Tour», le Boss donnait son troisième concert en France, le second au POPB où il jouait aussi la veille, après Montpellier, fin juin. Une tournée mondiale pour dénoncer encore et toujours les injustices liées à la crise, sujet au cœur de son dernier opus. Et des dates qui s’enchaînent à un rythme effréné… Il y a fort à parier, qu’à chaque fois, la magie se produit. C’était le cas le 5 juillet, malgré la pluie en fin de journée qui a arrosé les fans, mais qui n’a pas entamé leur enthousiasme.

La quête du Saint Graal
Certains étaient là cinq jours plus tôt pour décrocher le bracelet qui donne accès au «pit», fameux carré magique situé aux pieds du Boss. Un sésame distribué aux mille plus courageux… Même si Springsteen n’a pas battu son record de 3h48 à Madrid, il a joué, chanté et dansé non-stop pendant 3h38. Plus moyen de redescendre après une prestation pareille. Le Boss agit comme de la cocaïne. En mieux : le sevrage est totalement indolore. On prend notre dose – et l’on en a largement pour notre argent, c'est de la pure, pas coupée ni trafiquée - et miracle, on a une forme olympique pendant six mois !

Fraternité
13h30 : arrivée au POPB, les choses commencent plutôt bien. Trouver une place de stationnement un jour de concert ou de rencontre sportive dans ce secteur, même en début d'après-midi, relève généralement de l'impossible. À peine sur place, un automobiliste garé devant les marches met son clignotant pour partir. L’aubaine. «Merci Bruce», me dis-je, comme s’il pouvait tout. Après avoir réalisé un superbe créneau, je sors de la voiture et là, surprise… Trois hommes et une femme arborant un tee-shirt du Boss m'applaudissent ! Je papote avec ce sympathique comité d’accueil et me dirige ensuite vers les marches pour y attendre mon amie Estelle. J’ai une heure d’avance. Mais je sais, par expérience, qu’elle va passer vite…

Patricia, Laurent, Estelle et les autres
Je m’assieds et entends, derrière moi, des fans discuter : «J’ai eu une défaillance respiratoire fin mai. Je me suis retrouvée en réanimation pendant dix jours, explique une blonde d’une cinquantaine d’années. Quand j’ai repris mes esprits, j’étais désespérée et abattue. Mon fils m’a offert un livre sur Bruce. Je l’ai dévoré. J’avais ma place pour le show à l’Arena de Montpellier. Il fallait que je sois remise au plus vite pour ne pas le rater. Le Boss m’a donné cette force». Je me retourne et lui réponds dans la foulée : «Vous avez raison. Le Boss sauve des vies». Patricia qui débarque tout juste d’Aix-en-Provence m’invite à me rapprocher. Elle se trouve en compagnie de Laurent, chauffeur-routier à Roissy. Tous deux étaient aux Vieilles Charrues en 2009, juste devant la scène, ils viennent de se reconnaître. « À Carhaix, j’étais si bien placé que je lui ai serré la main. Quand il a fallu la laver, cela a été compliqué», lance, amusé, ce camionneur d’une quarantaine d’années qui a reporté ses vacances pour être là ce soir. Lui aussi était à Montpellier. «Quand Bruce vient en France, mon patron sait que je vais être absent. Je serais prêt à me mettre en arrêt maladie, s’il refusait que je pose mes congés. Heureusement, ce n’est pas le cas».

Bruce, un frère, un ami, un père…
D’autres personnes nous rejoignent. Elles viennent de La Ciotat et de Brest, exprès pour le show. Les conversations vont bon train. Chacun se présente, sans barrière ni distance. Bruce Springsteen est sur toutes les lèvres : ses concerts passés et à venir – un Stade de France serait déjà programmé pour le 29 juin 2013 -, sa tournée en cours et bien sûr son répertoire. Tous parlent de lui comme s’il était l’un des leurs : ami, frère, père…

Une grande famille
Pendant que l’un d’entre nous s'éclipse pour s'acheter quelque chose à grignoter, les autres lui proposent spontanément de garder son sac à dos. Le plus normalement du monde. J’ai comme l’impression de me retrouver dans une grande famille… Ou plus exactement dans une communauté qui partage non seulement la même passion pour une rock star mais aussi et surtout les mêmes valeurs de fraternité qu'il défend dans toutes ses chansons. D’ailleurs, si nous tenions tant à être sur place avec plus de sept heures d'avance, c'était pour ces échanges-là sans chichis. Ce n'était pas pour être au plus près de la scène : les jeux étaient faits, nous étions au balcon, dans les gradins. En achetant les places le 1er décembre, jour de la mise en vente des billets, il n'y avait plus que cela. Pourtant, j'étais à l'ouverture de la Fnac. Mon ticket de caisse en atteste : la transaction s’est effectuée à 10h04…

« Mieux que Facebook »
16h : en voyant le ciel s’assombrir, nous trouvons refuge au Bercy Café, situé en face des marches et donc de ma Clio. Abritée par un auvent, merci Bruce, la terrasse se remplit au fur et à mesure que les grosses gouttes de pluie commencent à tomber. Très fièrement, Laurent, resté avec nous, nous montre des photos de son camion estampillé Bruce Springsteen. Ce «grand malade» a cassé sa tirelire à Montpellier où il s’est aussi offert un pull avec capuche. Estelle, qui nous a rejoints depuis une bonne heure et demie, ne se fait pas prier pour l’essayer et défiler avec… Nous nous retrouvons au milieu d'une tablée, entourés d’Américains, de Belge, de Québécois. Tout le monde se parle. «C'est mieux que Facebook», dis-je au Belge, assis à côté de moi. Luc éclate de rire et opine du chef. Il nous raconte alors qu’il a vu le Boss 33 fois sur scène. Il a déjà prévu de le retrouver, dans quelques jours, le 17 juillet, à Dublin car «à chaque concert, c’est plus fort». Ce fan Flamand – exilé en Normandie - nous montre des photos prises sur son i-phone. Il était dans le « pit » à Manchester, sous les trombes d’eau : «Il y avait une ambiance terrible. À un moment, on ne sent plus la pluie, ça ne dérange plus». Les clichés sont à tomber tant Luc était près de notre idole. Il m’en envoie un par SMS. Je lui donne mon e-mail pour qu’il m’en transmette d’autres par Internet. Ce qu’il prendra le temps de faire, quelques jours plus tard.

Rock star normale
Non sans humour, il imagine Bruce venir boire une bière avec nous, ce qui lui ressemblerait assez : «Vous avez votre président normal, on a notre rock star normale»… Près de lui, des Américains sont installés. Certains de ces New Yorkais suivent l'intégralité de la tournée européenne du Boss. Une jeune femme m’explique qu’elle l’a vu 200 fois. Avec Estelle, nous en restons abasourdies. À ma question «As-tu eu l’occasion de le rencontrer ?», elle répond que non et mime un malaise, sous entendu : «Mieux vaut pas, je tomberai dans les pommes». Autour, les trafics vont bon train. Tous les quarts d’heure, des escrocs proposent d’acheter des places… pour les revendre au marché noir, le double ou le triple. Un Américain en a une de trop. Il refuse de tomber dans le panneau. «Je la vends le prix que je l’ai acheté, 68 euros. Je ne peux pas faire du business sur le dos de Bruce. Impossible.» Un état d’esprit qui en dit long…

Le bonheur est dans la place
18h30 : trempés, les spectateurs se pressent, dès l’ouverture des portes. La file s’allonge de minute en minute. Massés sous la pluie, ces gens attendent patiemment d’entrer dans le POPB, avec le sourire. Même les places «à visibilité réduite», situées à l’arrière de la scène, ont été vendues. C’est de là qu’Estelle vivra ce concert qui se joue à guichets fermés. Toujours à l’abri, nous observons le manège. Plus exactement le défilé de tee-shirts et autres sweats à l’effigie du Boss, portés comme un signe de reconnaissance. Je ne fais pas exception à la règle. En allant aux toilettes, une jeune femme étrangère m’arrête. En apercevant le visage du Boss sérigraphié sur mon maillot, elle affiche une mine radieuse.

H -1
20h : alors que le déluge semble bien vouloir s’arrêter, merci Bruce, nous rejoignons, notre balcon pour une dernière heure d'attente. Avant de pénétrer dans le POPB, nous nous arrêtons pour renouveler le stock de tee-shirts. Le mien est trop grand. Par erreur, le vendeur m’a donné une coupe homme au lieu de femme. Aucune importance : ce magnifique souvenir ira parfaitement à Danny, qui vient d’arriver. Ce matin encore, il était en Bourgogne, où il accompagnait au violon et à la guitare, Charlie Mac Coy. Nul doute qu’en inconditionnel d’Elvis, le Boss connaisse cet harmoniciste de renom qui accompagna le King pendant des années. Étrange hasard de la vie… Épuisé par la semaine chargée qu’il vient de vivre avec le musicien américain, Danny a pensé à apporter ses jumelles. Elles seront bien utiles, notamment pour scruter le carré VIP situé dans les gradins, à ma droite et voir la maman de Bruce prendre place. Je ne suis pas la seule à la reconnaître. Des fans l’acclament. Elle sourit, les salue… Préférant être au milieu du public, elle n’a pas dû vouloir être dans les loges, trop éloignées de la scène.

« Bruce ! Bruce ! Bruce »…
20h30 : venus de France et de Navarre, les spectateurs s’installent. Le POPB se remplit à une vitesse impressionnante. C’est l’effervescence, comme le prouvent les applaudissements, chants et autres cris. Avant même que le concert ne démarre, les voix sont cassées ; les mains meurtries. Pas de ola comme au Stade de France. Ce sera pour l’année prochaine !
20h55 : l’ambiance est à son comble quand Paris Bercy se retrouve plongé dans le noir. Un halo lumineux se forme autour des deux claviéristes du E-Street Band - groupe mythique du Boss, renforcé pour cette tournée par des chœurs et des cuivres. Armés d'accordéon, ils vont probablement sortir l’artillerie lourde : un bon rock de derrière les fagots. Pas du tout : très concentrés, ils entament… «Au clair de la lune ». Une entrée en matière assez déconcertante comme seul Springsteen en a le secret. Surpris, les spectateurs rient de bon cœur. Chauffés à bloc, ils ne se font pas prier pour entonner cette chanson enfantine. La veille, le 4 juillet, alors que les fans s’attendaient à un titre de circonstance, en l’occurrence le sublime «Independence day» - chanson à double sens dédiée à son père ouvrier maintenant décédé -, la fête avait démarré avec «La vie en rose»…

Marques de fabrique
Springsteen s’adapte toujours au pays dans lequel il joue. Aux Vieilles Charrues en 2009, il avait commencé le show en breton. Dans sa bouche, «Carhaix» sonnait comme caresse… Autre signe distinctif du Boss qui relève quasiment de l’empreinte génétique : le répertoire qui évolue, chaque soir. Pour ne pas se lasser. Et aussi pour le goût du challenge à relever. Se dépasser, se surpasser, en faire toujours plus… Springsteen est ainsi. Ses 17 musiciens aussi. Très complices, ils forment une équipe soudée. D’ailleurs, à l’inverse des autres superstars, le Boss arrive sur scène en même temps qu’eux ou après, c’est selon, jamais en premier.

« Bonsoir, Paris ! Etes-vous prêts ?»
21h : jean’s brut, tee-shirt et veston noirs, plus beau que jamais, Bruce Springsteen débarque. Alors que bon nombre de spectateurs retiennent quelques larmes de bonheur, son visage s’illumine d’un généreux sourire – cet homme est irrésistible. Il prend la parole, en Français, s’il vous plait : «Bonsoir Paris ! Etes-vous prêts ?». Une fois la Fender branchée, le Boss se lance à corps perdu dans «The ties that bind», littéralement «Les liens qui retiennent». Un titre ancien – il figurait sur le double « The river » sorti en 1980 – qui résume à lui seul la tonalité du show : une fraternité très rock’n’roll ! À peine le coup d’envoi donné, Springsteen est déjà trempé de sueur. En voilà un qui mouille la chemise, au sens propre comme au figuré ! Ce soir, quinze anciens titres, plus multi vitaminés les uns que les autres, viennent enrichir le répertoire. Parmi eux, l’incontournable «No surrender», «Racing in the street» ou encore «Candy’s room» qui comblent les puristes, fans de la première heure. Les autres, qui ont découvert le Boss plus tard et qui se sont basés sur les dernières set list pour préparer méticuleusement le concert – suivez mon regard - en sont pour leurs frais.

Des chansons à tiroirs…
Ils devront attendre le 7e morceau pour se retrouver en terrain connu, à savoir le magnétique «We take care of your own», suivi du puissant : « Wrecking ball». La force de frappe du titre phare de ce dernier album est ahurissante. Logique, il y est question de destruction, comme l’expliquait son auteur au site Internet américain« Backstreets » le 16 février 2012 : « C’est une image où quelque chose est détruit pour pouvoir construire quelque chose de nouveau. C’est également une image suggérant la destruction pure et simple, au cours de ces trente dernières années, de quelques valeurs et idées américaines fondamentales. Un lent processus qui a creusé encore plus les inégalités. Cette chanson me semblait être une bonne métaphore». Véritable porte-voix de ceux qui n’en ont pas, Springsteen ne mâche pas ses mots. Cette fois, il s’en prend au monde de la finance, aux spéculateurs qui s’engraissent sur le dos des plus pauvres. Un brûlot sans concession sorti en mars dernier, quatre mois après la mise en vente des places de concert. Pourtant, les tickets sont tous partis en un rien de temps. C’est dire l’engouement que cet artiste suscite. Même si, comme à son habitude, le Boss fait dans la sobriété. Un décor minimaliste, pas de danseur, encore moins d’ascenseur – comme sur le « Bad Tour » de Michael Jackson en 1988 -, aucun artifice. Springsteen se concentre sur l’essentiel : la musique. Le nombre de projecteurs confirme pourtant la dimension XXL de ce show. Près de 300 techniciens – tous Américains – s’affairent en coulisses.

La tournée du patron
Pendant 3h38 et en plus de 32 morceaux – ceux qui mettent à jour les listes sur le site officiel du Boss en ont oublié un certain nombre -, le patron balaie quarante ans de carrière. Il nous raconte l’histoire de la musique : de reprises blues et soul sous forme de medley (dont «634-5789» dans sa version originale, assez lente) en gospel et titres 100% springsteeniens d'influence rock, folk ou celtique, Bruce est d’origine irlandaise par son père. Seul au piano, il sait aussi se faire plus intimiste. Son interprétation, toute en nuances et en subtilités, de «For you» laisse les spectateurs sans voix, comme suspendus à ses lèvres. L’émotion chair de poule les cueille. Très proche de son public, Springsteen fend la foule à deux reprises – une horreur vraisemblablement pour sa sécurité - avant de se laisser porter par ses fans jusqu'à la scène. Les bras en croix, il rit aux éclats, en chantant en même temps. Des bains de foule, il en prendra plusieurs, son grand bonheur étant justement de s’approcher le plus possible de ses fans pour les voir. Et les toucher.

Grande messe
Ce soir, comme d’habitude, le Boss distribue harmonica et médiators. A capella et entouré de ses choristes, il nous sert sur un plateau une introduction très gospel de «My city in ruins». Cuivres et orgue Hammond habillent délicatement les voix, comme pour mieux amplifier le lyrisme. Bonté divine ! Pendant ce titre qui fait référence à New York amputée de ses deux Tours Jumelles, BS pose ses mains délicatement et doucement sur celles de ses admirateurs. Comme un prophète. Étrange sentiment d’assister à une grande messe. Quelque chose de sacré mais qui n’a rien de religieux. Une communion, le terme ne peut pas être plus approprié. À croire que toute cette énergie, il la puise là, dans le regard bienveillant de tous ces gens.

Des larmes…
Après avoir présenté ses musiciens, le Boss demande : «Est-ce que quelqu'un vous manque ?» C'est le premier hommage rendu à son ami, le regretté Clarence Clemons. Après Danny Federici – organiste historique du E-Street Band mort en 2008 d’un mélanome - le saxophoniste emblématique du groupe est décédé, il y a tout juste un an. Aux Vieilles Charrues, celui que le Boss surnommait affectueusement Big Man n’avait pas l’air en forme. S’asseoir dans un immense siège mis à sa disposition sur scène semblait le faire souffrir. Un AVC brutal aura eu raison de lui, une force de la nature, pourtant. Une mort qui a dû plonger le Boss dans une douleur abyssale. En mars 2012, dans une interview accordée à un journaliste américain, traduite et publiée dans le l’édition française du Magazine «Rolling Stone», il prononce cette très belle phrase : «Perdre Clarence, c’était comme si la pluie disparaissait». L’image est forte. Comme leur histoire démarrée il y a plus de quarante ans. Rien d’étonnant à ce que les fans aient redouté la fin du E-Street Band : Big Man était un pilier… Mais «The show must go on». Pour combler le vide immense -car comme Danny, il est impossible de remplacer Clarence -, Springsteen nous a réservé un coup de maître : faire appel à Jake, neveu de Clarence, saxophoniste lui aussi. Extrêmement talentueux, ce jeune musicien - qui a dû être initié par son oncle : il joue comme lui… – devait avoir une sacrée pression sur les épaules. Pour le rassurer, le Boss ne l’a pas jeté seul dans l’arène : il l’a entouré d'une section de cuivres particulièrement rutilante… Une délicate attention qui permet à Jake de trouver sa place d’emblée dans le groupe et de réussir le passage de témoin. En douceur.

… Aux rires
Pour se remettre de ses émotions et surtout se rapprocher un peu plus des spectateurs situés derrière lui, le Boss n’hésite pas à grimper sur des poteaux avant de mieux se laisser tomber. Il se relève d’un bond et tend le micro à une petite fille sur l’énergique «Waitin’ on a sunny day», titre phare de «The rising» (la renaissance). Sorti en 2002, cet album est dédié aux victimes du 11 septembre et plus particulièrement aux pompiers qui ont sacrifié leur vie pour tenter d’en sauver d’autres. Un chef d’œuvre de sensibilité et surtout d’espoir, à plusieurs lectures, comme d’habitude. À la fin du morceau, il invite sa jeune comparse à faire une glissade avec lui, sous les hurlements du public. Très prévenant, il va ensuite chercher une serviette en éponge, qu’il plie en deux, pour essuyer les genoux de la puce. Le public est hilare. Casse-cou, il monte sur le piano dès les premiers accords de «Out in the street» qui durera bien 8 minutes !

« We’re gonna have a big house party ! »
Soufflant le chaud et le froid, le Boss aime surprendre son public. Un peu comme un vieux mari qui cherche encore à séduire sa femme, après quarante ans de carrière - son premier album date de 1972 -, enfin, de mariage. La sienne d’épouse est du voyage, cette année. Ce n’était pas le cas en 2009 aux Vieilles Charrues : restée dans le New Jersey pour «s’occuper des enfants», elle avait été «remplacée» par leur fils, le temps d’un bœuf d’anthologie sur «Twist and shout»… Choriste et guitariste, elle semble plus complice que jamais de son «guitare héraut». Une fois encore, Springsteen est venu en famille : sa sœur est dans les gradins contrairement à sa fille Jessica, restée en coulisses. Sélectionnée pour les JO en équitation, elle profite de son escapade parisienne pour recharger les batteries. Elle fera quelques pas de danse avec son père sur «Dancing in the dark». À Atlanta, au début de la tournée, c’est Adele, que l’on a vue arriver tout à l’heure, qui était à sa place. À 90 ans, ce petit bout de femme très élégant se dandine, applaudit et chante à tue-tête les titres du fiston. Une bonne constitution dont il a hérité. «Ma mère est mon exemple», croit-il bon de préciser. On avait remarqué ! Car réaliser pareille performance, sans interruption et pendant près de quatre heures moins le quart est inhumain, à bientôt 63 ans ! Femme, mère, sœur, fille… entouré de sa tribu, le Boss en vieillissant semble se recentrer sur l’essentiel : les liens du sang. Le grand manitou se sent ce soir «at home» et nous invite à une véritable «house party». Une fête entre potes, comme à la maison !

« Fatigué ! »
23h40 : toutes lumières allumées la maison - et ses 18 000 convives - est en transe. Ce n’est que le début d’un rappel frénétique de 7 morceaux…. Au bout de trois heures de concert, Springsteen s'écroule par terre. À la place du traditionnel «It’s the Boss time», il hurle «Fatigué !», avant d'être aspergé d'eau par son complice et guitariste Steven Van Zandt, muni d’une éponge. Le show touche-t-il déjà à sa fin ? Pas vraiment. Bruce repart à l’assaut pour «Seven nights to rock». Un titre comme tant d’autres conçu pour la scène. Du sur mesure. «Même si on ne connaît pas les paroles, on peut quand même s’éclater en chantant avec lui», avait remarqué très judicieusement Estelle, dans l’après-midi. De fait, les simples «Ah ah ah», «Oh oh» et autres «Sha la lalala» qui ponctuent les morceaux trouvent toute leur utilité sur scène. Et surtout leur écho… Les bras en l’air, les spectateurs dessinent une formidable vague humaine. Comme cela doit faire chaud au cœur, vu de la scène. Springsteen continue d’enquiller les titres, sans temps mort. Il ne s’arrêtera donc jamais… Fatigué ? Il doit commencer à l’être, même s’il ne le montre pas. Ou si peu. Au milieu du show, les fins observateurs l’ont pourtant vu grimacer : une douleur aux cervicales ou dans les épaules, sûrement. Mais le Boss - qui ne peut pas porter mieux son surnom - est reparti de plus bel, comme si de rien n’était. Comment font-il lui et ses musiciens ? La performance du batteur, Max Weinberg, est particulièrement impressionnante. Monté sur ressort, il impulse, à chaque battement, une énergie démesurée, suivi de très près par Mister Tallent, le bassiste. Tout le show étant basé sur la rythmique, le Boss ne cesse de leur faire des signes. Un hochement de tête, une façon de lancer la guitare, autant de codes que ses complices décryptent les yeux fermés…

«Do I have to say his name ?»
0h30 : dans la dernière ligne droite, Bruce gratifie son public d’un frénétique «Tenth avenue Freeze-Out». Nouvelle évocation de Clarence, le frère perdu, quand le Boss interprète ce classique qui raconte la formation du E-Street Band. Il marque alors un long silence, suivi d’un tonnerre d’applaudissements, pendant que des images défilent sur les écrans géants. Le sax en bandoulière, Big Man est aussi en photos sur une banderole concoctée par des fans. En lettres capitales, un message inscrit à l’encre rouge : «DO I HAVE TO SAY THAT NAME ?», clin d’œil à la façon dont le Boss présentait généralement son acolyte. L’émotion est là. Les yeux rougissent. Clarence manque à l’appel : 18 000 personnes ressentent l’absence de cet ami. En communion.

«Merci pour votre état d'esprit et votre passion»
0h38 : épuisé, le public se ressaisit et en redemande encore et toujours. Mais le Boss capitule. Après avoir salué son monde, et comme un ultime cadeau, Bruce Springsteen, encore dans la lumière des projecteurs pour quelques secondes, lance : «Merci beaucoup Paris. Je vous aime. Merci pour votre état d'esprit et votre passion». Vraiment pas de quoi, a-t-on envie de lui répondre. C'est lui qui nous remercie après tout ce qu'il vient de nous donner… Un comble ! Sonnés, les spectateurs mettent quelques instants à saisir que le show est fini. Ils continuent à chanter pour que leur idole revienne. En vain. Le Boss s’est éclipsé. Peu à peu, le POPB se vide. Combien d’admirateurs feront-ils le pied de grue à la sortie des artistes pour tenter de l’apercevoir ? C’est fini, mais le bonheur se lit sur tous les visages… en dépit des bourdonnements d’oreille qui dureront jusqu’au petit matin, le son dans cette salle n’est vraiment pas à la hauteur.

Ange gardien
La tête ailleurs, nous nous dirigeons vers la voiture. Il ne pleut plus, merci Bruce. La fraîcheur ambiante fait du bien. Un groupe de jeunes passe devant nous, entonnant un dernier «Out in the street» pour la route. La sortie du parking souterrain du POPB est concentrée à un seul endroit, à l’opposé de là où je suis garée. Nous quittons donc les lieux en moins de trente secondes, alors que certains mettront une bonne heure et demie. Aucun doute possible : le Boss veille sur nous. Pourvu que ça dure…

Aurélie


Un témoignage... (Tardif ;-)

Bonjour, bonsoir, en lisant tout ces comptes rendus, j'ai eu moi aussi l'envie de faire le mien, car bien que tous différent, l’expérience du concert est magique, ensemble dans une même salle, nous ressentons tous les mêmes sentiments.

Mon prénom est Léa, j'ai 18 ans. Pour la petite histoire, je suis fan de Bruce depuis peu de temps, si l'on prend en comparaison tout ces fans. En fait, j'ai écouté du Bruce toute ma vie, à travers mes parents, mais je n'avais jamais essayé d'en écouter plus. Seulement voilà, j'étais en cours, il y a de là, trois ans, quand la prof nous a fais regardé la vidéo de "We are the world", quand le tour de Bruce est arrivé, je suis devenue irrévocablement amoureuse de sa voix. J'ai eu des frisons, et la chair de poule rien que d'écouter ce mec 3 secondes. Depuis ce jour, j'essaye de découvrir toutes ses magnifiques nombreuses facettes.

J'ai donc acheté un billet, dès que j'ai su pour le concert, mon premier donc. En regrettant de ne pas avoir acheté deux places, une pour le 4 juillet et une pour le 5. Le jour même je suis donc arrivée, en ayant l'espoir d'être pas trop mal placé. Espoir vain bien entendu. Il était 15h, la queue était déjà immense, moi qui n'aime pas plus que ça les concerts et l'attente en général, j'ai donc pris mon mal en patience. Dans la file, les gens discutaient, en particulier deux hommes (qui me liront peut-être qui sait ?!), en un condensé la conversation a donné a peu près ça :

« - Les meilleures c’est la première fois et la dernière fois de toutes façons.
-Moi, ça va être ma 45ème fois.
- Moi, ma 18ème …. Et toi ?
-Ben moi c’est la première…
- Oh ! Alors n’y va pas, Springsteen c’est comme une piqure, tu y vas une fois et il faut y retourner ensuite… Je te jure, Si tu tiens à ton compte épargne logements, faut pas y aller…
-Oui, moi Springsteen c’est ma salle de bain et mon salon, j’aurais pu les avoir, mais j’ai choisis Springtseen.
-Exactement. C’est plus pareil après. C’est pas pour rien que c’est le Boss. »

J'ai d'abord pensé que c'était des fans absolus, et qu'ils plaisantaient.
Puis nous sommes entrés dans la salle, en attendant jusqu'à 21h, pour que les premières notes commencent. Je ne peux me résoudre à essayer décrire le concert, l'ambiance, les sentiments... Le seul fait de décortiquer cela lui ferait perdre de sa magie... Pendant presque 4 heures j'ai été porté par des émotions inconnues jusqu'alors, et j'ai enfin compris pourquoi Springsteen est le Boss. Et il faut aussi rendre hommage au E street Band, qui est aussi magique que lui. Maintenant, mon compte épargne logement n'a jamais été aussi en danger... J'espère le revoir, je l'espère de toutes mes forces, je veux qu'ils reviennent et qu'il nous refasses rêver. J'ai eu du mal à le réécouter, au début, sa musique avait perdu une saveur, la saveur du concert, cette façon qu'il a de réinterpréter ses propres chansons, l’inattendu... Aujourd'hui j'ai encore beaucoup à découvrir sur lui, et ça me remplie de joie, j'ai hâte !

Pour finir, pendant tout le concert une chose qu'il avait dite, a tourné et retourné dans ma tête : "
Tous les soirs, quelle que soit la ville, dans la salle, il y a un ado qui a dépensé toutes ses économies pour acheter sa place, et il attend ce show depuis six mois, et il en rêve la nuit, il a arraché à ses parents la permission d'aller au concert, il mise toute sa vie émotionnelle sur ces trois heures de rock. Qu'il ait tort ou raison, c'est un fait : il mise tout sur toi. Si tu le déçois, tu brises quelque chose d'important. Alors, quand tu montes sur scène, il faut jouer pour lui, et pour lui seul. Et, quand le concert est fini, cet ado doit être encore plus épuisé que toi."
Je crois que ce soir là il s'en est très bien sortis....

Bien à vous, en espérant lire de nouveaux témoignages...
Ci-joint des photos du concert, mauvaise qualité, mais bon, on ne sait jamais ça peux toujours intéresser !

Léa

Encore un compte rendu de la benjamine des fans de Bruce ;-)
Bonsoir tout d'abord aux nombreux fans du Boss. Petite présentation perso : Chloé , 15 ans , 3 concerts du Boss.
J'ai déjà écrit à la suite du concert aux Vieilles Charrues et je viens réécrire à propos du concert de Notre Bruce aux Palais Omnisports de Paris Bercy le 4 juillet 2012.

Arrivée à midi avec mon papa , ma sœur et mon beau-frère , tous vêtus d'un tee-shirt à l’effigie du Boss .

Repas rapide puis direction le palais, et là le choc : des personnes très différentes réunies pour une seule chose : Springsteen. Entrée dans la queue déjà très impressionnante puis discussion diverses sur nos "expériences".

Vers 17h , grosse déception : nous ne feront pas parti de la première fosse donc tout espoir d'approcher le Boss anéanti. Pas grave, il sera là comme même et c'est bien ça le principal .

Entrée dans la salle et là surprise : deuxième rang après la barrière ! Ouhouh ! Le concert tarde à commencer , l’excitation est forte , les plombs sautent .. Grosse frayeur ! Puis Antoine De Caunes vient sur scène et nous explique que si les plombs ressautent dans la soirée , de ne surtout pas paniquer etc .

Arrivée du E street band , qui joue Edith Piaf puis enchaine sur "We take care of our own " et là explosion de joie ! Il est là devant nos yeux à nous donner tout son amour et sa passion . On oublie tout ce temps que l'on a attendu !

Les morceaux s'enchainent et à un moment lors de "Apollo Medley " , il se lance dans la foule et vient jusqu'à la deuxième fosse ! Petit espoir de l'approcher se ravive ! Et il arrive à ma hauteur , je lui prend la main ou il prend la mienne cela c'est fait si naturellement , puis la deuxième et il ne me lâche plus ! Il me lance même un " ça va ?! " , j'ai encore le tournis quand je revois cette scène improbable , moi petite fille française a réussi à toucher mon Idole et a même reçu "un
regard dans les yeux " . AMAZING ! Et vient la fin du show, après 3h30 dans une ambiance de folie : petits , grands, vieux, jeunes chantent à l'unisson et partageant le même bonheur , la même électrisation dont le Boss est le seul à tenir le pouvoir . Je confirme et reconfirme : Bruce Springsteen est le Boss et le restera à jamais .

J'espère le revoir encore plein de fois pour revivre cette émotion dont il n'existe même pas les mots . Merci Bruce , merci encore de cette soirée juste incroyable et à bientôt j’espère pour une nouvelle expérience !

Chloé

Sans doute un des meilleurs témoignage qui nous soit parvenu !

3 juillet 2012, 18H30. Je grimpe quatre à quatre les marches qui mènent à Bercy, nous sommes à 26h du premier concert parisien de Bruce Springsteen et son E-Street Band et je suis déja malade à l'idée d'être autant en retard... Derek, le plus grand fan écossais est arrivé cinq jours avant le concert comme à son habitude. Assis, il marque les poignets des fans au gré de leur arrivée comme on marque les taureaux en Camargue. Le chiffre 227 orne le dessus de ma main... petite moue, j'espérais une meilleure position pour renter demain dans le POPB! Samantha, mon amie, rentrera en cinquième position. Elle aura campé cinq jours avant le concert. Il faut comprendre qu'arriver cinq jours avant un concert plutôt que la veille améliore la proximité avec Springsteen et ses acolytes seulement d'un mètre ou deux. Mais pour un fan, ces quelques mètres sont essentiels. L'espoir d'échanger un regard avec Bruce une seconde pendant le show, l'éventualité qu'il vous reconnaisse et on parlera alors d'adoubement. Et si par miracle Bruce en venait à déposer dans votre paume l'harmonica qu'il offre chaque soir (parfois sa générosité le pousse à en offrir deux!), alors là, vous êtes au paradis!

Aucun autre artiste au monde ne donne autant à son public

Au fur et à mesure des arrivées, la veille du concert est un moment où l'excitation est déja très palpable. Je tombe dans les bras de mes amis européens. On embrasse fraternellement les membres de notre "autre famille" et on se raconte immédiatement des anecdotes autour du sujet qui nous intéresse, et les impressions que nous n'avons pas pu échanger après les récents concerts à Florence, Milan ou Manchester. Les retrouvailles entre fans sont un plaisir indicible, pour une simple et bonne raison: notre fratrie est l'assurance que nos coeurs vibrent à l'unisson pour les mêmes choses, que les paroles des chansons de Monsieur Springsteen résonnent de la même façon dans nos âmes, car cet artiste est définitivement différent des autres. Comment tenter d'en persuader un béotien? En citant Antoine de Caunes d'abord, sans doute le premier et plus grand fan français du Boss: "Springsteen est définitivement le plus grand showman blanc, avec Elvis. Aucun débat possible." Aucun autre artiste au monde ne donne autant à son public. Quand il était plus jeune, ses concerts duraient plus de 4 heures... à 62 ans, il nous offre encore 3h30 de bonheur.

Bruce Springsteen respecte trop ses fans pour leur servir deux fois la même soupe

Dire qu'il mouille la chemise est vrai au propre comme au figuré. Des gouttes de sueur dégoulinent de ses mains et des coudes à chaque seconde, personne ne transpire le rock'n roll comme lui. Visuellement, c'est extrêmement impressionnant. Bruce ne sait que donner, à l'heure où les autres star internationales arrivent pour leurs tournées mondiales avec des shows d'1h45 préparés au millimètre, et des set-lists identiques quelles que soient les villes visitées. Bruce Springsteen respecte trop ses fans pour leur servir deux fois la même soupe, quand bien même elle sera toujours chaude et bonne! Les "request", morceaux espérés par les fans et inscrits sur des bouts de cartons pour faire passer le temps de l'ultime journée d'attente, sont souvent récompensées. On arrive presque dans un concert où les fidèles deviennent acteurs du concert. Voir évoluer ce groupe de rock'n roll que constitue le E-Street Band, c'est voir des amis de 40 ans qui s'évertuent à faire ce qu'ils on toujours fait. Transpirer le temps d'une messe de 3h30 sur scène pour vous offrir de pures émotions. Le rock'n roll dans sa plus grande expression, avec des influences soul et folk qui transforment Bruce en prêcheur.

18h00, le jour J, entrée dans Bercy. On comprend immédiatement qu'il y a un problème de climatisation. On va avoir chaud et soif ce soir et demain durant les deux concerts. La lumière s'éteint, les membres du groupe arrivent un à un. Bruce apparaît sur scène en dernier, toujours le même geste de la main qui vaut salut. L'entrée sur scène avec "La vie en rose" le 4 juillet, et "Au clair de la lune" le lendemain. Les clins d'oeil sont là, nous ne sommes pas surpris, on connaît l'animal. Dans une seconde, les premières cordes seront grattées. Dans deux, tous les fans reconnaîtront la première chanson du soir. Essayer de deviner quelle chanson sera interprétée en premier est un jeu où on ne gagne pas souvent et qui relève de la gageure. Bruce est aussi perfectionniste qu'imprévisible.

Bercy est ivre de bonheur

Pendant tout le concert les membres du groupe, qui crèvent de chaud également, jouent les porteurs d'eau et nous abreuvent. On boit tout. L'eau qu'ils nous offrent, leurs paroles, les mélodies entêtantes...Le moment de "I'm waiting on a sunny day" est un ravissement. Après avoir fait chanter le refrain à une enfant, il tente une course effrénée avec elle, main dans la main, pour une glissade qui déclenche l'hilarité de tout Bercy. Plus tard Bruce, présentera sa maman Adèle, puis il dansera plus tard avec sa fille cadette sur "Dancing in the dark". Bercy est ivre de bonheur.

Cette tournée sans Clarence Clemons qui nous a quitté le 18 juin 2011, tous les fans la redoutaient. Nous avons tous perdu un être cher, le grand pote de Bruce parti, le départ de notre saxophoniste tant adoré et si charismatique m'a fait penser un instant que nous ne retrouverions plus le faste et l'allégresse passés. Comme le dit Bruce en concert, Clarence Clemons sera mort quand le E-Street Band sera mort. Raison pour laquelle un supplément d'âme habite sans doute cette tournée, et Springsteen nous démontre que son énergie est intacte, ses facéties sur scène toujours présentes. Le voir brandir sa Telecaster aussi haut que l'on brandissait les étendards au temps des croisades rassure tous les fans qui pensaient que leur pain blanc était derrière eux. Bruce Springsteen, tel un archer, vise au coeur et ne rate jamais sa cible.

Une anecdote, pour finir. A Manchester, je tends une pancarte à la fin du concert, rêvant d'avoir les baguettes de Max Weinberg, le batteur du groupe. Il me voit, lit mon message et me fait un signe de la main positif. Je vais avoir ses baguettes c'est sûr! Espoir déçu, il s'en va. A Paris, je lui ressors la même pancarte le 4 juillet. Max reconnaît ma pancarte en une seconde, fait volte-face, va chercher ses drumsticks, et me les tend. Mais faire cela, c'est jeter un bout de viande dans la fosse aux lions. Il attend que j'ai les baguettes en mains avant de les lâcher. Des mains dissidentes tentent de me les arracher. Je rugis. J'ai les baguettes de Max, au paradis je suis!

Francesco

Un vrai roman ;-) que nous envoie Jean-Jacques :
24/06/2012 : THE BOSS à MONTPELLIER

Aller voir SPRINGSTEEN sur scène c’est comme un pèlerinage païen pour madame et moi. Un peu comme lorsque je vais voir les STONES (mais là Madame ne vient pas toujours). La première fois c’était en 1985, déjà à Montpellier. Ce concert restera gravé à jamais dans notre mémoire. Le BOSS était en pleine gloire populaire. L’album « Born in the USA » venait de cartonner avec l’hymne « Born in the USA » mal compris à l’époque (parce que quelquefois les critiques sont un peu cons et n’écoute pas vraiment les disques). Nous, nous l’avions découvert depuis déjà quelques années avec l’album « The River » que Bernard LENOIR balançait sans arrêt sur France Inter. On était fans et on attendait avec impatience de découvrir la bête sur scène dont on nous disait tant de bien. Et ce fut extraordinaire. Un show de 3h30 dont une version de « Because the night » dont nous ne sommes pas les seuls à nous souvenir (n’est-ce pas JFC ?) !!! Voilà ça y était nous étions accros !

Résumons rapidement les 3 autres concerts vus en 2003, 2006 et 2007 à Paris. Au Stade de France en 2003, c’est le BOSS en personne qui nous accueillit, seul sur scène avec sa gratte, il nous fit un petit set acoustique de 20 mn rien que pour nous, les premiers entrés dans le stade !!! Incroyable ! Beau cadeau de bienvenue. Et 2h plus tard le show commença sous un déluge de pluie, SPRINGSTEEN nous balança alors d’entrée un « Who’ll stop the rain » (du Creedence Clearwater Revival) fort à propos. En 2006, sans le E STREET BAND, il fit à Bercy un superbe concert hommage au country man Pet SEEGER. En 2007, toujours à Bercy, le BOSS avec son E STREET BAND au complet pour la dernière fois (depuis Clarence CLEMONS et Danny FEDERICI sont morts) nous gratifia d’un magnifique set de 2h30 dont Madame se souvient encore puisqu’elle et notre amie du Nord frisèrent les premiers rangs pour approcher la bête. Moi, plus en retrait dans les gradins, je me régalais notamment des interprétations mémorables de « The River » et de « Jungleland ».

Autant vous dire que le pèlerinage de mardi dernier s’annonçait excitant. Et puis c’est chouette les concerts d’été. Tu prends la caisse, tu mets la musique à fond, tu roules, t’arrives avec tes sandwichs (qu’il faut désormais manger dehors parce que ces connards de gestionnaires de salles de concerts veulent nous refourguer leur merde), tu vois tous ces gens qui aiment le BOSS et qui ont la banane car ils savent déjà qu’ils ne seront pas déçus. Les T-SHIRTS à l’effigie de la Star pullulent. Les nôtres, ceux de 1985, sont déchirés depuis longtemps mais on ne les a pas jetés, faut pas déconner J , alors … on s’en est payé deux autres (faut savoir rester jeunes).

La foule est bon enfant. Bien sûr il y a les « vieux » de 50 à 60 ans mais aussi des plus jeunes (beaucoup de 30-40 ans) et même, comme aux STONES désormais, les petits enfants !!! On est dans le Sud, drapeaux Espagnols et Italiens volent au vent. Une petite holà pour patienter. Quelques chants aussi, certains doivent rentrés d’un concert de COLDPLAY puisque on a droit au « OOOhhh, OOOhhh, OOOhhh, OOOhhh, OOOhhh, OOOhhh » de « Viva la vida ».

20h30 précises les lumières s’éteignent, la clameur est immense, indescriptible, une clameur du Sud (désolé ma famille et mes amis Parisiens mais je n’en ai jamais connu de telle dans la capitale). Le E STREET BAND et le BOSS (ensemble, pas de mise en avant du « chef » ici) pénètrent sur scène …. C’est du délire …

Ils sont 17 sur scène !!! 7 du E STREET BAND – Max WEINBERG aux drums, Gary TALLENT à la basse, Roy BITTAN aux claviers, Nils LOFGREN et Stevie VAN ZANDT aux guitares et les désormais incontournables Soozie TYRELL au violon et Charles GIORDANO à l’accordéon) + 4 choristes (2 femmes, 2 hommes … la parité totale … mais Black bien sûr) + 5 cuivres (2 trompettes – Barry DANIELAN et Curt RAMM, un trombone Clark GAYTON et 2 sax Eddie MANION et surtout Jake CLEMONS le neveu de Clarence CLEMONS décédé l’été dernier, l’ami de jeunesse du BOSS mais nous y reviendrons) et, bien entendu THE BOSS ….

…… « Bonsoir Montpellier » et … « One, two, three » …. «We take care of our own» (2012), «Wrecking ball» (2012) avec Soozie TYRELL qui fait pleurer son violon, «Badlands» (1978) et le solo de sax impeccable de Jake CLEMONS. Pour un début tonitruant … ç’en est un !!! Le public est déjà à genoux ou plutôt … DEBOUT … à un concert du BOSS t’es jamais assis et personne n’oserait crier « assis, assis, assis » car il serait ridicule. Le BOSS nous parle un peu en Français : « Montpellier champion de France », il se tient au courant le bougre, « Patti est restée à la maison … avec les enfants » et ça tombe bien car Madame (la mienne) ne l’aime pas ( … sans doute de la jalousie mal placée J on vit tous avec des TRIERWEILER en puissance J … j’déconne !). Et, donc, est-ce l’absence de son épouse, le BOSS se lâchera plus encore qu’à l’accoutumé. « Death to my hometown » (2012) a le don de nous faire sautiller avec son rythme martial. Première pose dans le tempo avec « My city of ruins » (2002). Puis 2 anciennes perles de 1973 « Spirit in the night » et « Growin’ up ». Pour l’heure le BOSS va calmer légèrement l’atmosphère avec le magnifique « Jack of all trades » (2012) écouté religieusement et qui s’achève avec un beau solo de Nils LOFGREN. C’est fou cette capacité que nous avons, nous les fans du BOSS, à passer de la transe à l’écoute en quelques secondes selon les morceaux … ça porte un nom … RESPECT. Et ce respect est réciproque entre lui et nous. Car le BOSS se mêle à la foule mais jamais il ne sera agrippé, agressé, non … seulement des mains levées, des poignées de mains chaleureuses entre lui et son public. On est aux anges mais on va l’être encore plus avec la triplette qui arrive issue des vieilles années. D’abord un doublé sublime tiré de l’album (peut-être le meilleur ?) « Darkness of the edge of town » (1978) : « Candy’s room », et « Prove it all night » puis le rugueux « She’s the one » tout droit sorti de l’album « Born to run » (1975) (peut-être aussi le meilleur album ? difficile de décider J). L’ARENA de Montpellier est au … ZENITH !!! Mais que dire de la suite …. « Working on the highway » (1984) !!! D’habitude ce titre on l’aime bien mais son côté tubesque n’en fait pas un de nos préférés. Mais là, ce soir !!!! Le beat de drums du début est impeccable, très long, le Boss qui s’arme de sa gratte sèche (tient donc, d’habitude il prend l’électrique) et prend le riff …. quel bel effet que ce gros son de guitare acoustique pour donner le tempo … FANTASTIQUE !!! On saute, on chante, on danse …. et on continue sur un « Shackled and drawn » (2012) plus bouseux que jamais (vas-y l’Arena, on n’est plus à Montpellier on est dans le Far-west avec les bottes et le lasso) enchainé avec «Waitin’ on a sunny day » (2002) au cours duquel SPRINGSTEEN récupère une ado dans la foule (sans doute venue avec papa et maman J) et chantonne avec elle. Sacré BOSS ! Quelle bonne idée d’avoir groupé ces 3 titres … l’ambiance est au Top ! C’est le moment que choisit le BOSS pour mettre en valeur les qualités vocales de ses quatre choriste soutenus tour à tour par les sax de Eddie MANION et Jake CLEMONS et les autres cuivres …. Tous au chant pour un medley Soul intitulé, pour la circonstance, « Apollo Medley ». Excellent, un peu de soul music dans un concert du BOSS !!! Et SPRINGSTEEN qui descend dans la fosse se mêler à la foule. Après cette communion physique il convient de respirer et s’apaiser …. avec « Point Blank » enchainé avec « The river » (tous deux issus de l’album « The river » de 1980) nous atteignons le nirvana d’autant que suit le splendide « The rising » (2002). On croit sentir venir la fin mais, visiblement, le BOSS n’a pas envie de partir et ça tombe bien car nous non plus …. La fièvre remonte avec « Out in the street » (toujours joué en live jamais en studio) et l’Arena qui chante …. Ça aussi ça pourrait ressembler à un final … mais non … « Land of hopes and dreams », t’a raison mon gars, du rêve et de l’espoir, on en a besoin. Ce devait être la fin du set (avant le rappel) mais le pauvre bougre (dans la foule) qui agite sa pancarte depuis le début avec écrit « Fire » dessus va être comblé … Le BOSS s’en saisit, la pose devant le micro, va parler à sa troupe et les voilà qui enchainent donc « Fire » (1978) !!! Et oui ça aussi c’est le BOSS, la spontanéité … tu la veux ta chanson, et bien pourquoi pas ? Toute la troupe salue alors pour dire bye, bye mais nous on sait que ça peut pas finir comme ça …. Même pas le temps d’en demander une autre …. On va en avoir …. 7 !!!!

Et d’abord « Rocky Ground » (2012) et le joli phrasé Rap du final de l’une des deux choristes. Puis …. « Born in the USA »(1984), pas la peine de faire un dessin, « Born to run » (1975), là non plus sauf qu’à partir de là la salle sera totalement éclairée démystifiant tout à coup le côté star du bonhomme et ça fait du bien. Certes nous sommes 17 000 à gueuler depuis le début, à adorer ce type mais jamais il n’en joue et c’est ce qui fait que ce type n’est pas comme les autres sur scène. Une bête de scène mais sans artifice, simple … c’est très rare. « Bobby Jean » (1984) puis un classique Rock à vous casser les guiboles « seven nights to rock » enchainé avec « Dancin’in the dark » (1984) durant lequel il ira encore chercher une demoiselle (décidemment …. Patti n’est pas là et ça se voit J) pour esquisser quelques pas de dance … la fille s’en remettra-t-elle ? Le Boss termine couché par terre exténué (jeu de scène bien sûr, mais je pense quand même qu’à 63 balais il doit être un peu crevé non ?) et pourtant l’émotion va atteindre son comble avec l’extraordinaire, le monumental, l’exceptionnel « Tenth avenue Freez-out » (1975) …. On gueule comme des veaux, le Boss est debout sur le piano, … One, two, three pour 10 mn de folie, on va même verser une larme sincère lorsque SPRINGSTEEN, au milieu de la fosse à nouveau, évoquera la mémoire de Clarence CLEMONS … planté au milieu de l’Arena micro tendu vers l’écran géant le BOSS vient de lâcher « The big man joins the band » puis se tait quelques minutes le temps que défile une émouvante vidéo silencieuse où on le voit en compagnie de son défunt alter égo. La salle fait aussi un vibrant hommage au « grand monsieur ». Le BOSS reprend le cours du morceau pour un beau final. Voilà, cette fois c’est fini, on va se quitter sur un « Montpellier, Montpellier » du BOSS et sur le chant de « Badlands » entonné par la foule …. 3h05 de concert !!!! Chapeau bas.

Nous, on reprendra la route vers Toulouse et à 3h du mat on se couchera fatigués mais ravis une nouvelle fois. A la prochaine BRUCE !

Jean-Jacques

En 1981, étudiante à Montpellier, j'ai entendu par hasard "Point Blank" chanson qui passait sur une platine: quel choc ! Touchée aux larmes, j'ai eu envie d'écouter l'album ("The River") puis tous les autres. Trente et un an que l'oeuvre de? Bruce est la BO de ma vie alors mardi soir, entendre "Point Blank" LIVE là où tout a commencé, pour mon 20e concert du Boss: c'était plus que magique. Et çà fait 27 ans que chaque concert de Bruce me transporte comme au premier jour.

Pour en revenir à la salle de Montpellier, le son était loin d'être parfait (de nombreux effets larsen en première partie) mais il était quand même très audible en tribune et je me suis régalée de voir Bruce et le E street band se produire dans une aussi petite salle (c'était la première fois en France). Et je voudrais répondre à ceux qui auraient préféré un concert en plein air que j'étais à San Sebastian le 2 juin - en pelouse - et pour un son dégueu, nous avons vraiment eu un son pourri. Je ne reconnaissais pas les chansons; alors qu'à Montpellier je savais dès les premières notes. Un vrai régal ce concert à l'Arena.

J'habite près de Paris alors je serai à Bercy les 4 et 5 juillet. Certains de mes amis et collègues pensent que je suis un peu folle, mais, après Montpellier, je serais verte si je n'avais pas pris mes places...

Crazy Janey

Avec un papa déja fan, ça a aidé, j'ai été littéralement bercée sur le meilleur album (pour moi) du Boss : "Darkness on the Edge Of Town". Alors évidemment que j'ai fait cinq heures de route pour aller le voir dès que l'occasion s'est présentée. Ma premiere fois, et je ne fus vraiment pas déçue ! On le sent bien, il rentre sur scène, c'est lui le patron. Une légende se présente devant moi et 14.000 autres personnes et l'on ne peut que se taire, savourer. Plein de charisme et de prestance, on en prend plein les yeux et plein les oreilles. Ok le son était pas top, les jeux de lumières bof bof mais merde c'est le Boss, c'est l'homme qui chantait "Factory" pour m'endormir étant bébé.

J'ai vraiment adoré ce concert, ça fait déja 3 jours que c'est fini et je n'ai qu'une seule envie : y retourner !

J'ai aimé l'ambiance du public, pas d'animosité, pas de violence, on est tous là pour le voir et on le respecte.

Perso, j'ai été agréablement surprise de le voir si humble. Il discute, fait des efforts en Français, joue avec le public, fait monter des gamins pour chanter avec lui, danse avec une jeune femme, le tout sur scène. Il aime son public et ça se voit. D'autre moins célèbres se la pètent plus que lui.

Ca a déja été grisant pour moi de pouvoir chanter un bout de la cultissime "The River" mais je n'imagine pas ce qu'il a du ressentir lui sur scène

Encore merci Bruce pour ce moment de ma vie que je n'oublierai jamais tant par ta voix que par le rève que tu m'as vendu ce soir là à Montpellier.
Je l'espère, à une prochaine fois pour ces frissons.

Ps : Le boss ou comment chauffer une salle en une seule phrase : "Montpellier Champion de France"

Camille, fan depuis le berceau !

 

Merci à Florinda, Camille, Mathieu et Annie pour ces compte-rendus... Inspirés !

Springsteen, un nom tellement connu chez nous que mardi soir j'avais l'impression de rencontrer un vieil oncle ou un cousin lointain pour la premiere fois. eh oui, j'etais vierge de tout concert de cet artiste au charisme incroyable.

D'ailleurs, pour le folklore, mon père, qui était allé le voir à Saint-Etienne en 85, me racontait souvent qu'il etait allé le voir dans les coulisses ce soir la, et qu'après lui avoir dit qu'il avait une petite fille, il s'etait vu proposer par The boss une chanson ecrite specialement pour moi. Mon prenom, c'est Linda, et je vous le donne en mille, la chanson c'est "Linda will you let me be the one". Ce n'est que vers 25 ans, quand j'ai decouvert l'album "Tracks" que je me suis rendu compte des 7 ans d'ecart qui séparent l'écriture de la chanson et le concert de Saint Eetienne. Pire que lorsqu'on m'a dit que le père Noel n'existait pas (vers 8 ans lol).

Bref tout ca pour dire que 4 jours après, je n'en reviens toujours pas d'avoir pu être plutôt bien placée malgré l'organisation de dernière minute décidée on ne sait pourquoi par les fans espagnols, que j'ai pu prendre des photos souvenirs magnifiques malgré des personnes pas spécialement malines qui avaient l'air plus enclines à rester chez elles écouter le cd que de "subir" l'ambiance de la fosse, et que j'ai pu faire quelques magnifiques rencontres avec de vrais mélomanes (coucou Betty et Béatrice!!!!). sans oublier une ola de folie descendue jusqu'aux premiers rangs, et un hommage poignant à son Clarence de toujours.

Springsteen, un vrai prêcheur de bonne parole qui vous fait oublier les six heures d'attente par un "CAN YOU FEEL THE SPIRIT" tonitruant, qui nous emmène en transe rock-ambolesque avec son mythique "Born in the USA", ou réussit à rassembler les foules et à nous faire sentir tous de la même famille avec le somptueux "Badlands".

Je me souviens que mon père et ma tante me disait souvent que bébé, je sautais dans mon parc aux premières mesures de "Cadillac Ranch", moi je me souviens de la première fois où je l'ai regardé sur mon écran chanter "Fire", "Tougher than the rest" ou "Born to run".

Mon premier orgasme musical, ma première expérience de groupie, tellement forte que j'ai senti les larmes m'envahir sans savoir pourquoi.

Avec le même effet mardi soir quand il a entonné "The river", ou mieux encore un irréel "Point blank".
Des pépites, un nouvel album aux sonorités modernisées mais avec la patte du Maître, et un "Fire" exceptionnel où il fait comprendre à tout le monde qui est le Patron.

toujours le petit frisson qui a certainement envahi toutes les filles quand son regard cherchait une cavalière pour dancin in the dark. une expérience surnaturelle avec certainement le seul musicien qui a su décrire par ses notes les émotions qu'on ressent tout au long de notre vie.

Florinda

J'ai compris pourquoi on appelle Bruce Springsteen : "The Boss" !

j'avais découvert Springsteen dans les 80's mais curieusement c'était mon 1er concert et... En résumé : une grosse claque !

un showman exceptionnel, énorme concert de 3 heures ( 28 titres !)

Quelle voix surtout, quelle présence sur scène, quelle complicité avec le public, qu'il crée et maintient, il vient nous chercher, il n'arrête pas sur scène, les morceaux s'enchaînent, c'est énorme, tu ressors heureux, crevé, émerveillé, le meilleur show que j'ai jamais fait !

le concert commence par du rock carré, ensuite viens une alternance de vieux titres, des morceaux du dernier album, de morceaux trés soul (j'ai même trouvé un morceau quasi religieux), des ballades, et surtout surtout : on est là pour faire la fête !

Et chose étonnante, dans la fosse devant Bruce, les fans ont des pancartes avec des titres de chansons, et 2 fois Bruce a pris la pancarte, l'a montre aux musiciens et en avant c'est parti ils jouent ça ! grâce à ces pancartes on a quand même eu droit à "Fire" et "Point Blank" !

J'avoue que j'en ai chialé … "Point Blank" et "The River" enchaînés, trop d'émotions pour moi qui avait découvert Sprinsteen avec cet album !

Autre truc étonnant : le rappel, à la fin du set principal, ils saluent (15 musicos derrière lui quand même dont 5 cuivres ! ) et ils ne sortent pas de scène, ils s'y remettent tout de suite et c'est reparti, et là toutes lumières allumées, il finit avec 6 ou 7 titres bien rock avec une grosse ambiance encore!

la salle de L'Arena de Montpellier est vraiment superbe, quelle chance de pouvoir voir le Boss en salle comme ça et pas dans un stade…

et à peine sorti pourtant on se dit « woputain, c'est quand qu'on y retourne ? !!! »

Respect to The Boss !

Mathieu

Désolé Mat mais pas d'infos sur un "bottleg"... (Pour le moment ;-)

Merci aussi à Laurent, qui malgré une grosse fatigue nous fait parvenir son compte-rendu détaillé du concert... Cerise sur le gâteau il nous joint aussi la set list !
 

Bonjour !


J'étais hier soir au "Park Arena" de Montpellier, couché à 4h30 pour me lever à 6h30, je suis un peu décalqué et ai vaguement essayé de donner le change au bureau ! 3h de spectacle non stop hier soir, je n'en reviens pas, pour moi ces marathons faisaient partie de sa légende des 70's-80's ! De larges extraits de "Wrecking Ball" ont été proposés, ils fonctionnent bien en public (même si pour ma part je ne suis cependant pas fan de "Rocky Ground" et de son côté hip hop, je n'accrochais déjà pas à la boite à rythme de "Philadelphia" ...).

Le Boss a embauché un orchestre de cuivres et il en veut pour son argent, ça se sent dans le choix des chansons ; il n'est qu'à se souvenir pendant les précédentes tournées du pauvre Clarence passant son temps à taper dans un tambourin pour voir la différence ! D'ailleurs cette tournée ne serait elle pas essentiellement un hommage au défunt saxophoniste ? Impression accentuée par la présence de son neveu au sax... Là où ça se complique c'est que pendant les 2 premières heures il y a intérêt à connaitre son Bruce des 70's (et le dernier album) par cœur pour apprécier les chansons, car il est évident que les moins de 50 ans ont dû prendre le train en route !
Grand écart entre l'album "The River" et "The Rising", aucun titre des 80's et 90's (hormis l'anecdotique "Working On The Highway" de l'album "Born In The USA" ; pourquoi pas le monumental "Downbound Train", l'enjoué "I'm Going Down", ou la cavalcade de "Cover Me ", hein ?) pendant une grande partie du concert.
Le Bruce nous explique qu'il est dans une « bad mood tonight » ; Patti n'est pas là, y aurait-il de l'eau dans le gaz ? De fait les paroles des cinq 1ères chansons ne respirent pas la joie de vivre, et il interprète même le rare et beau "Point Blank" un peu plus tard ! Heureusement la dernière heure avec les rappels remettra les pendules à l'heure !

bref, un côté un peu trop R'n’B (au meilleur sens 60's du terme, je ne parle pas de la soupe vendue à l'heure actuelle sous ce nom !) qui culmine avec l'apollo medley après le gospel de "City Of Ruins" et pas tout a fait assez rock pendant 2/3 du concert (les chansons lentes, sans doute nécessaires pour lui permettre de reprendre son souffle et de tenir aussi longtemps, cassent un peu le rythme), qui décolle vraiment à partir de "The River", et là c'est un vrai feu d'artifice, comme vous pourrez le constater sur la set list (qui du coup revient sur 3 morceaux majeurs de 1984). Je ne connaissais pas "7 Nights To Rock", c'est un bon choix de sa part ; un fan tend une pancarte réclamant "Fire", et il la joue en cabotinant de manière éhontée, mais c'est drôle et apprécié !
Encore saoulé de musique, quelque peu abruti par le volume sonore (acoustique pas forcement au top, trop nombreux larsens) et le manque de sommeil, je ne boude pas mon plaisir et je suis prêt à remettre ça à la 1ere occasion !

Bien à vous

Laurent

Merci à Michel, Céline, Anne-Marie, Florinda, Camille de nous faire vivre leurs émotions par le texte... Philippe et Angélique par l'image !
Boss time in Montpellier !!!

Nous voila, 19h45, toujours dans la voiture à 1km de l'Arena, bloqués par une circulation dense et arrètée...
Dans 15 minutes, feu, et on avance pas d'un mm. 19h55, plus que 300m, et c'est le parking. Puis, une place là, à ma droite, dans le bas coté. Merde, j'y vais. J'ai pas acheté ce 4x4 pour rien !
J'ai acheté mon premier disque avec mon premier salaire d'un emploi saisonier en 1976, j'avais alors 16 ans, et devinez... Bruce Springsteen. Je n'avais même pas de tourne disque, j'écoutè ça dans la chambre de ma grande soeur...
Depuis j'ai survecu a 17 concerts du Boss. De Belgique à Londres en passant par Bilbao... A chaque fois une experience unique et forte. Cette fois-ci, j'ai décidé de la vivre en famille, avec ma petite femme qui n'as jamais connue de tel concert. Adorable elle me laisse vivre cette passion musicale (qui passe aussi par d'autres grands) et écoute avec patience mes histoires vécus.
Montpellier n'as pas failli à la règle. Offrir et se faire plaisir, le leitmotif du Boss. Un concert vivant, inspiré. Mais un B-mol, et de taille ! Le Boss dans une salle... Faut assurer ! N'est pas salle de concert qui veut, et la musique s'est vite transformée en véritable cacaphonie. Merde, merde et remerde. Debout sur la gauche des ingénieurs du son, j'ai vu un moment de panique et de tentative de récuperer l'évenement. Ce n'est qu'en deuxième partie du show, avec "Fire" que le son s'est trouvé au mieux pour la salle.
Bruce, c'est Bruce. Et je ne peux, malgrè mes 50 ans dépassé, m'empecher d'être ému pendant un "Point Blanc" ou un "River" me ramenant à mes jeunes années de rebelle... Mais de grace, plus jamais dans cette salle ! Dehors, plein ciel, même sous une pluie battante comme en 1998 en Belgique, ou une chaleur saharienne comme en 2009 à Bilbao (concert géant d'ailleurs) mais plus à l'Arena à Montpellier. No more, no more, no more.

Michel

Un petit commentaire sur le concert à Montpellier :   S'il n'y avait qu'un mot à choisir, ce serait MAGIQUE! Quand ce type apparait sur scène, c'est hallucinant! Comme on dit en anglais, HE OWNS THE PLACE!!! Il ne chante pas avec ses cordes vocales mais avec ses tripes, que ce soit les chansons hargneuses, ou les ballades... Il a une aura impressionnante et un respect indéniable pour son public à qui il sourit, il serre la main, etc... toujours avec une sincérité déconcertante.

Bref, c'était ma 3ème fois, et je souhaite que ce ne soit pas la dernière car vraiment, ce sont des moments inoubliables et tellement forts !

Un salut à tous les fans qui comprendront mon enthousiasme !

Céline

Le Boss un coach ??? Comment le Boss rassemble, fédère, et même développe notre potentiel d'être humain ? Il parle à nos coeurs, à nos valeurs, à ce qui est important comme le partage, l'humanité, la solidarité. Il réveille les enthousiasmes, il nous fait nous lever et nous empêche de baisser les bras. Bruce est un vrai coach qui s'ignore :)

Ce fut extraordinaire, puissant, et énorme. Depuis mes 12 ans (j’en ai 46) le Boss ne cesse de me surprendre et de m’émouvoir !

Anne-Marie

Un grand merci à Carmela, première à "mordre à l'hameçon" en nous livrant un compte-rendu court, mais plein d'enthousiasme, du concert...

Fantastique, comme d'habitude !!! Peu de photos, j'ai plutôt regardé et écouté .

Carmela Cantarella, fan depuis 1980

7 juin 2012, Milan, Italie.

Incroyable mais vrai : Un concert marathon de 3h40 et 33 chansons !!! Milan devient donc le second concert le plus long de l'histoire du Boss !*

* : remontrant à 1980 durant son concert de la nuit de la Saint Sylvetre à Uniondale, New-York, USA

24 janvier 2012

Bruce Springsteen & The E Street Band confirme officiellement la tournée "Wrecking Ball" qui du 18 mars au 31 juillet traversera les USA et l'Europe

Du 18 mars au 2 mai : 19 dates prévues aux USA

Du 13 mai au 31 juillet : 32 dates dans 16 pays d'Europe

Les membres du E Street Band's participants à cette tournée sont : Roy Bittan - piano, synthesizer; Nils Lofgren - guitar, vocals; Patti Scialfa - guitar, vocals; Garry Tallent - bass guitar; Stevie Van Zandt - guitar, vocals; and Max Weinberg - drums; with Soozie Tyrell - violin, guitar, vocals and Charlie Giordano - keyboards.

Pour le moment il est à noter qu'aucun saxophoniste ne semble prévu...

Tournée USA Tournée Européenne


March 18 - Atlanta, GA - Philips Arena
March 19 - Greensboro, NC - Greensboro Coliseum
March 23 - Tampa, FL - Tampa Bay Times Forum
March 26 - Boston, MA - TD Garden
March 28 - Philadelphia, PA - Wells Fargo Center
March 29 - Philadelphia, PA - Wells Fargo Center

April 01 - Washington, DC - Verizon Center
April 03 - East Rutherford, NJ - Izod Center
April 04 - East Rutherford, NJ - Izod Center
April 06 - New York, NY - Madison Square Garden
April 09 - New York, NY - Madison Square Garden
April 12 - Detroit, MI - The Palace of Auburn Hills
April 13 - Buffalo, NY - First Niagara Center
April 16 - Albany, NY - Times Union Center
April 17 - Cleveland, OH - Quicken Loans Arena
April 24 - San Jose, CA - HP Pavilion
April 26 - Los Angeles, CA - Los Angeles Memorial Sports Arena
April 29 - New Orleans, LA - New Orleans Jazz & Heritage Festival

May 02 - Newark, NJ - Prudential Center


May 13 - Seville, Espagne - Estadio Olimpico
May 17 - Barcelona, Espagne - Estadio Olimpico Lluis
May 18 - Barcelona, Espagne - Estadio Olimpico Lluis
May 25 - Frankfurt, Allemagne - Commerzbank Arena
May 27 - Cologne, Allemagne - RheinEnergieStadion
May 28 - Landgraaf, Hollande - Pinkpop
May 30 - Berlin, Allemagne - Olympia Stadion

June 02 - San Sebastian, Espagne - Estadio Anoeta
June 03 - Lisboa, Portugal - Rock in Rio Lisboa
June 07 - Milan, Italie - Stadio Meaza
June 10 - Florence, Italie - Stadio Francesco
June 11 - Trieste, Italie - Stadio Trieste
June 17 - Madrid, Espagne - Estadio Santago Bernabu

June 19 - Montpellier, France - Park & Suites Arena
June 21 - Sunderland, Grande Bretagne - Stadium of Light
June 22 - Manchester, Grande Bretagne - Etihad Stadium
June 24 - Isle of Wight, Grande Bretagne - Isle of Wight Festival

July 04 - Paris, France - Bercy
July 05 - Paris, France - Bercy
July 07 - Roskilde, Danemark - Roskilde Festival
July 09 - Zurich, Suisse - Stadium Letzigrund
July 11 - Prague, Republique Tchèque - Synot Tip Arena
July 12 - Vienna, Autriche - Ernst Happel Stadium
July 14 - London, Grande Bretagne - Hard Rock Calling
July 17 - Dublin, Irlande - RDS
July 18 - Dublin, Irlande - RDS
July 21 - Oslo, Norvège - Valle Hoven
July 23 - Bergen, Norvège - Koengen
July 24 - Bergen, Norvège - Koengen
July 27 - Gothenberg, Suède - Ullevi
July 28 - Gothenberg, Suède - Ullevi
July 31 - Helsinki, Finlande - Olympic Stadium

Jeudi 18 janvier 2012
Et voila, un email de ma fille et la nouvelle est là : le 17e disque studio de Bruce Springsteen sort le 5ou 6 mars (selon les sources) et son titre est "Wrecking Ball" (boules suspendues aux grues destinée à détruire les immeubles)... 12 titres dont 11 inédits (voir la pochette et la track list ci-dessous). sur la page d'accueil de brucespringsteen.net vous pouvez écouter et voir dans un clip vidéo le premier morceau du CD : "We Take Care of Our Own", un p... de tube potentiel dès les premiers accords avant même d'entendre sa voix ! Un gros son et une mélodie répétitive qui ne vous sort plus de la tête aprè-s l'avoir entendu ne serait-ce qu'une fois !
Thanks Mel !

 

 
 

Wrecking Ball

  • We Take Care of Our Own
  • Easy Money
  • Shackled and Drawn
  • Jack of All Trades
  • Death to My Hometown
  • This Depression
  • Wrecking Ball
  • You've Got It
  • Rocky Ground
  • Land of Hope and Dreams
  • We Are Alive

sortie mondiale du disque 6 mars 2012

 
Bruce fait très fort en réussissant l'exploit d'un pochette encore plus laide que celle de Ghost Of Tom Joad qui était pour moi jusqu'à présent le mètre-étalon de sa pochette mla plus moche. On ne t'en veux pas Bruce sachant que les goût et les couleurs... On attend tout de même avec beaucoup d'impatience la sortie de ce disque, "We Take Care of Our Own" étant déjà un monument, un hymne de plus à n'en pas douter et, une très bonne chanson pour l'arrivée sur scène de ses futurs concerts français !!!
Lundi 28 novembre 2011
Le Boss est de retour !...
... Enfin !
 
Annoncé sur le site officiel : un nouveau disque* et une nouvelle tournée mondiale pour 2012 !
 
* Pas plus de précision ni quand à la date de sortie de ce disque pour le moment sans titre...
 
 

Mardi 29 novembre 2011

Prévente des billets à 10h00 sur le site gdp.fr(via topbillet.com)

Accès difficile le matin, le site étant déjà saturé de demandes dès 09h30... Des dizaines (centaines/milliers ?) de fans se plaignent de disfonctionnement suite à la saturation du site... Pour ma part, j'achète deux billets de fosse pour Bercy 4 juillet sans problème à 17h30 (à peine 10 minutes d'attente !).

 

Mercredi 30 novembre 2011

Vente des billets sur ticketnet.fr le 30 novembre dès 10h00 et déjà plus de billet pour la fosse de Bercy les 4 et 5 juillet !!!

 

Jeudi 1er décembre 2011

Bruce plus populaire que jamais en scandinavie ! Toutes les dates sont "Sold Out", deux shows rajoutés à Bergen et Gothenburg... Aussitôt "sold out" à leur tour : 21 juillet, Oslo; 23 et 24 juillet, Bergen; 27 et 28 juillet, Gothenburg

 

Vendredi 2 décembre 2011

Comme par "magie" de nouvelle places libres dans la fosse pour Bercy sont disponibles sur ticketnet.fr Je ne ferai pas de commentaires désobligeants sur ces étranges revirements, mais je n'en pense pas moins... Seuls les billets de fosse pour Bercy sur gdp.fr(via topbillet.com) sont épuisés... Leur nombre en stock devait être limité !?!

 
Allez, vos emails m'ont donné envie de partager moi aussi ! Plus de 200 photos prises durant le concert du Festival des Vieilles Charrues en 2009, çà vous dit ?... Cliquez ici
 

Pour accéder à une version plus ancienne du site qui, faute de temps, a été provisoirement (?) abandonnée au profit de ces deux pages cliquez ici